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La provenance du sucre de canne bio équitable en bûchettes 4g x 1000 au Paraguay
Région Arroyos y Esteros, une région proche de la capitale Asunción.
"Six de mes dix enfants ont fait des études supérieures. La prime que nous recevons du commerce équitable m'a permis de leur offrir une bonne formation. Ils ont donc une meilleure vie que moi." Salvador, Manduvira - 2009.
Les adhérents des coopératives El Arroyense, Montillo et Manduvirá au Paraguay produisent de la canne à sucre selon une méthode biologique. Les trois coopératives sont situées à Arroyos y Esteros, une région assez proche de la capitale Asunción. La région abrite beaucoup de 'petits propriétaires terriens': la plupart des familles possèdent entre 1 et 5 hectares de terres.Ils vendent leur canne à sucre en partie à l’intermédiaire Otissa, et ils transforment l’autre partie en gestion propre dans la raffinerie Censi &Pirotta. Depuis 2007, ils sont en mesure d’exporter eux-mêmes le sucre de canne, le résultat d’un projet de 3 ans, soutenu par Oxfam-Wereldwinkels.
Les paysans produisent du sucre de canne, de l’ananas et de la stévia. Dans les années 90, ils ont connu beaucoup de problèmes parce-que la demande de sucre de canne était faible. En se convertissant au sucre de canne bio, ils ont créé un nouveau marché avec une plus-value. Actuellement, la demande de sucre de canne augmente. Le Brésil, par exemple, veut importer du sucre pour la production de biocarburant. Les coopératives espèrent pouvoir exporter bientôt 1 500 tonnes de sucre, dont 500 tonnes vers Oxfam-Wereldwinkels.
En exportant vers le marché équitable, les coopératives sont en mesure de payer le double du prix du marché aux producteurs affiliés. Alors que le prix moyen du sucre de canne sur le marché conventionnel est de 10€ par tonne de canne à sucre, Montillo et El Arroyense paient 20€ à laquelle s’ajoute la prime de commerce équitable.
50% de la prime de commerce équitable va directement aux paysans. Ce revenu supplémentaire leur donne souvent la possibilité d’envoyer leurs enfants à l’école. L’autre moitié de la prime reste à la coopérative. Elle l’utilise pour financer des projets tels que l’achat de grues pour transborder la canne à sucre, l’installation d'Internet dans les bureaux et l’aménagement d’une pépinière d’arbres fruitiers.
La transformation du sucre pour compte propre a démarré en 2005. La première exportation réussie de sucre de canne a donné à la coopérative des idées pour l’avenir. La mise en place d’une propre section"Assurance de la qualité” de la production de sucre de canne est en projet. La coopérative espère aussi pouvoir créer prochainement une unité de transformation de canne à sucre propre, pour augmenter encore la plus-value et offrir des prix encore meilleurs aux paysans.
Source : Oxfam ONG